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En Pommel - Et si c’était à refaire...

Publié le mardi 8 novembre 2005 par Luc Floissac
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En Pommel - Et si c’était à refaire...
Publié le 8 novembre 2005  (Mise à jour le 12 janvier 2011)

Fondations :

Avec un bâtiment enterré, la fondation périphérique en béton semble un bon choix. L’utilisation de parpaings ciment n’est probablement pas moins écologique qu’une fondation en béton romain (qui aurait nécessité de grandes quantités de chaux).

Toutefois on aurait sans doute pu utiliser de la pierre ponce qui est onéreuse mais isolante.

Charpente

C’est là sans doute le principal regret : les poteaux porteurs auraient du être placés à l’intérieur du bâtiment (à l’aplomb des murs de refend et de l’isolation périphérique) de manière à pouvoir placer l’isolation (en bottes de paille) à la périphérie sans avoir à réaliser de remplissages compliqués avec du terre-paille (voir ci-dessous).

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Approche constructive

A gauche, celle que nous avons réalisé.

A droite celle que nous aurions du faire !

Ossature-charpente L’utilisation de chevrons de 20 cm de haut seulement nous a obligé à en utiliser 2 pour faire la hauteur d’une botte de paille. Il serait préférable d’utiliser des chevrons de 40 cm de haut (plus difficiles à trouver). Par ailleurs, la fixation de ces chevrons entre les pannes aurait été facilitée par l’emploi de consoles métalliques.

Protection anti-feu en plâtre Nous avons enduit les sous faces des bottes du toit avec du platre. Le rôle anti-feu d’un enduit sur les 2 faces exposées des bottes est utile. Il aurait fallu faire la même chose sur la partie supérieure des bottes (avec du plâtre, de la terre ou de la chaux...).

Remplissages en terre-paille : Le terre-paille est lourd à réaliser car on manipule de la terre imbibée d’eau. On lui préfère les bottes beaucoup plus faciles à manipuler et à mettre en œuvre lorsque la conception des ossatures s’y prête.

Séquencement du gros œuvre :

Comme la majorité des bâtiment en paille, le toit a été réalisé avant les murs. Ceci est une perte de temps car l’interface entre le haut des murs et le toit est complexe (il faut boucher les trous, réduire la hauteur des bottes...). Par ailleurs, des bottes enduites de barbotine et dont le sommet est couvert par une bâche ne craignent pas beaucoup la pluie. Je préconise donc de procéder comme dans un bâtiment classique :

  1. Réaliser la totalité de la charpente et de l’ossature du toit (y compris la pose des chevrons).
  2. Poser les ossatures des murs (montant verticaux) en veillant à aligner les montant verticaux avec les chevrons de la charpente.
  3. Couvrir la charpente avec une bâche.
  4. Réaliser les remplissages des murs avec les bottes de paille (trempées dans la barbotine) en allant jusqu’au toit.
  5. Tronçonner les bottes de paille qui dépassent du haut du toit.
  6. Réaliser l’isolation du toit (en bottes) et sa couverture.

Enduits de terre : Les enduits sont probablement l’étape la plus longue dans la construction en bottes de paille. Pour aller plus vite plusieurs pistes :

  1. Mécaniser en utilisant une projetteuse ou une machine à crépir.
  2. A l’intérieur, remplacer l’enduit de terre par un doublage d’adobes (sur chant) collées aux bottes de paille avec une barbotine de terre. Les gens pressés peuvent acheter les adobes dans une briqueterie conventionnelle en interceptant les briques avant leur cuisson. Dans ce cas, il est préférable de demander à la briqueterie de réaliser des briques moins chargées en argile que pour celles qui vont au four.

La toile de jute collée aux enduits a été source de problèmes. L’éliminer est une bonne chose.


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