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ARESO N’ORGANISE PAS DE CHANTIERS

Publié le 11 décembre 2007, mise à jour le 14 mars 2012


ARESO N’ORGANISE PAS DE CHANTIERS

Organiser et participer à un chantier oblige à respecter un certain nombre de règles d’ordre administratif, économique et éthique.

ARESO propose de diffuser des offres et des demandes via la Gazette (voir conditions) mais ne garantit d’aucune façon le contenu de celles-ci dans la mesure où ce n’est pas son rôle de "labelliser".

L’éco-construction est basée d’une certaine façon sur l’autonomisation de ses acteurs d’un cadre restrictif, mais cela n’empêche pas de penser à la qualité globale de nos démarches. Par exemple un autoconstructeur négligent qui se tue en tombant du toit de sa maison en paille n’est pas un héros de l’éco-construction, mais la victime de son incohérence. La fin ne justifie pas les moyens, l’écologie devrait être dans chacun de nos actes, y compris dans la prise en compte des risques quotidiens sur le chantier.

C’est pourquoi nous proposons à chacun-e qui souhaite passer une annonce de se poser ces quelques questions :

- est-ce que ce que j’offre toutes les garanties de sécurité aux participants ? Que ce passera-t-il en cas d’accident ?
- est-ce que j’assure une réelle transmission de savoir aux participants ?
- comment je partage la plus-value de cet ouvrage ? Est-ce équitable ?
- comment je partage cette expérience avec les autres autoconstructeurs ?
- quel est l’intérêt écologique de l’ouvrage que je réalise ? Comment je l’évalue ?

ce qui permet à chacun-e d’évaluer la pertinence de sa proposition...

Nous pensons également que les accidents au travail sont dus aux « cadences infernales ».

Si les acteurs de la production connaissent leurs pratiques et s’ils ont le temps de s’organiser donc de prendre les mesures de sécurité qui leur semblent bonnes, alors il n’y aura pas d’accidents. Les accidents se produisent donc quand il y a méconnaissance des produits, des gestes, des risques, etc... ou quand il y a stress, que ce stress soit dû à la pression économique (le plus souvent), ou à toute autre cause psychologique ou sociale (marre du boulot, égo surdimensionné, volonté de montrer ses capacités, etc....).

Le caractère de mise en garde qu’il contient est très intéressant : On peut effectivement mourir pour des raisons dérisoires en travaillant par métier ou par loisir sur un chantier. Il convient donc d’être prudent avant de s’embarquer sur une aventure de ce type pour les stagiaires (vérifier la compétence des formateurs, vérifier le matériel de sécurité, rester en alerte constante sur les dangers des outils puissants, sur la hauteur des échafaudages, sur les engins à moteurs, la circulation, la propreté, la compréhension et le partage par tous de la méthode de travail etc....).

C’est pas mal de le rappeler.

Ceci étant posé, les chantiers éco-construction dont nous avons connaissance figurent dans la Gazette, merci de vous y reporter.


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